LA NUIT DU 4 AU 5
2021-2022
Conception et réalisation de l'espace
Vérsion 2022
Vérsion 2021
Diffusion: Théâtre Premier Acte
Production: Théâtre de l’Impie
Texte: Rachel Graton
Mise en scène: Auréliane Macé
Assistance à la mise en scène: Aube Forest-Dion
Coordination de production: Marie Tan
Direction technique: Kelly-Ann Tremblay
Soutien artistique au travail corporel et au mouvement: Alice Vermandele
Conception sonore: Sarah-Anne Arsenault, Dillon Hatcher, Rébecca Marois
Conception de l'espace: David Mendoza Hélaine
Conception des éclairages et la vidéo: Natália Soldera
Conception des costumes: Aube Forest-Dion
Interprétation / performance: Lauriane Charbonneau et Lauren Hartley
Crédits photos: Llamaryon Marion Desjardins et Charline Clavier
Traumavertissement. Mention de violences sexuelles, de viols et de violences physiques.
Un corps dans un espace blanc qui se répand
Un corps qui ploie comme un fruit trop mûr
qui tente de se re-cueillir
Le jus qui coule entre les jambes
Un corps-victime, corps-stigmate sous injonctions
Un corps qui ploie comme un fruit trop mûr
qui tente de se re-cueillir
Le jus qui coule entre les jambes
Un corps-victime, corps-stigmate sous injonctions
Ils ont dit déshabille-toi
Le sang est à qui
Le sang est à qui
Elle a enlevé ses bottes
ses bas
son pantalon
son chandail
Le bleu est à qui
ses bas
son pantalon
son chandail
Le bleu est à qui
Ils lui ont dit
Tu peux garder tes bas y fait froid
Tu peux garder tes bas y fait froid
OK
Elle a remis ses bas
Et la Emergency’s dress
Et la Emergency’s dress
Ils ont pris des prélèvements partout sur elle
Personne ne l’a vue tomber, mais tout le monde sait comment elle pourrait se relever.
Au Québec, 1 femme sur 3 a été victime d’une agression à caractère sexuel depuis l’âge de 16 ans[1]. Qui sont les femmes derrière ces statistiques ? Comment arrivent-elles à survivre, à guérir de ces blessures ?
Le Théâtre de l’Impie propose une version performative du texte de Rachel Graton en entrechoquant les disciplines : danse, théâtre, musique et performance, en quête d’un langage qui lui soit propre et réellement porteur de la parole des femmes.
[1] . Source : http://www.rqcalacs.qc.ca/statistiques.php